Chiloe: une petite Bretagne?

(Il y a tout juste un mois donc...)

 Départ de Puerto Natales, bien reposés de notre trek:

¿muy lindo, no?

Mais tout d'abord, notre soirée de "séparation" (provisoire) avec Gwen et François à Puerto Montt. Et les hamburgers les plus gros qu'on ait jamais vus!

 

Donc après avoir bravé le froid patagonien, nous sommes bien contents de retrouver des températures "normales", même si l'île de Chiloé, où nous allons passer quelques jours, a une pluviométrie record: près de 3000mm par an. Et on n'échappera pas à la règle!

Les bons crabes!

Il s'agit en fait d'un archipel de 40 îles avec une forte identité régionale (il existe d'ailleurs une mythologie chilote), autant architecturale que culinaire.

les palafitos (maisons en bois à pilotis) très photogéniques de Castro, la capitale de la province.

 Beaucoup de maisons en bois, avec des toitures en bardeaux

Petit port de Chonchi

La particularité de l'île réside en partie dans ses églises (150!), toutes en bois, dont 16 classées au patrimoine mondial de l'Unesco.

Eglise de Chonchi

Achao

Curaco de Velez

 Allez, une petite dernière!

A Tenaùn, le village se résume à une rue en terre, mais l'église (1842) est particulièrement mignonne. Mais vraiment galère pour y aller car en fait, à part la route principale-qui est en fait la fin la plus septentrionale de la fameuse route Panaméricaine-il n'y a que des chemins en terre un peu défoncés. Ça nous vaudra d'ailleurs une crevaison mais bon, on n'en est plus à une près....

Déjeuner dans une cocineria à Dalcahue: chaque cuisinière a son coin cuisine et repas, on mange donc avec vue directe sur les préparations d'empanadas. Et c'est super bon, on a bien aimé le pan de papa (galette de pomme de terre cuite et de farine de maïs)

Ambiance très familiale

Profusion de fruits de mem, dont des fruits de mer séchés ( que nous n'avons malheureusement pas eu l'occasion de goûter!)

 D'ailleurs parmi les spécialités de l'île il y a le curanto, un ragout de fruits de mer, de viande et de pommes de terre, traditionnellement cuit dans la terre.

Nuit dans le paisible village de Quemchi et repas dans le pittoresque restaurant El Chejo, où le proprio nous fait finalement manger dans la cuisine (on était les seuls clients), près du poêle.Il faut dire qu'on se caille un peu, notre chambre à l'hôtel n'est même pas chauffée. On patiente avec une délicieuse empanada à la pomme toute chaude et le proprio très exubérant nous gâte et est à nos petits soins. On finit par un digestif maison. Très original!

Avec Jenny, une jeune allemande de 20 ans en tour d'Amérique depuis 6 mois, super dégourdie, qui parle anglais et espagnol couramment bien sûr, et rencontrée le 1er jour dans notre hôtel à Castro. On la prendra en voiture avec nous ( vu qu'elle risquait de galérer en bus et sous la pluie), et elle restera finalement près de 1 semaine avec nous!

Le poêle, présent dans toutes les cuisines. Il sert à la fois de chauffage et de moyen de cuisson. Toutes les maisons en ont, les gens se chauffent en majorité au bois, d'où une odeur fréquente de fumé dans l'air.

On a fait de l'agrotourisme, c'est à dire loger chez l'habitant dans une ferme. Un bon moment de repos, avec des bons produits de la ferme (on s'est régalés de pain frais, de confiture maison, d'œufs brouillés pour le 4 heures), et la lecture au coin du poêle. Le soir (avec Jenny toujours) on partage leur table, ça fait un peu bizarre mais on aura bien travaillé notre espagnol!

Un chien cool

3 jours dans une bulle de calme à Chiloe où nous avons apprécié la douceur de vivre, mais tout de même un peu trop calme à la longue! Notre grosse déception est de ne pas avoir pu voir la colonie de manchots, à quelques jours près, ils étaient déjà partis...


On quitte Chiloe pour Puerto Varas, étape pour prendre le bus le lendemain pour aller en face, en Argentine. Mais l'occasion aussi d'avoir une superbe vue sur le volcan Osorno.