mardi 30 novembre 2010

Ma tante Lucette sur le Caillou!


 Enfin quelqu'un qui vient nous rendre visite!!!Ça fait plaisir! Et hop, ma tante Lucette sitôt sortie de l'avion (ou presque), un petit vol de plus (20 minutes à peine, même pas le temps de fermer un œil) direction l'île des Pins!


On se jette sur les we prolongés, cette année ils ne sont pas fréquents ! Alors on va faire ça en 2 convois en fonction des disponibilités de chacun :

   - Premier convoi le samedi matin pour Seb, Ben et Laeti
   - Deuxième convoi pour Nelly et "ma tante Lucette", comprenez la tante Lucette de Nelly , le samedi après-midi. Et oui Nelly bosse le samedi matin: bouh...la pauvre!

Mais bien sur, cette fois-ci non plus, le temps ne va pas déroger à la règle :
Beau temps la semaine, temps pourri le week-end !

C'est un peu le stress sur le bateau, mais à l'arrivée, la pluie commence à cesser...et finalement...aurions-nous de la chance ?


Impossible de se lasser de ce bleu turquoise!




Toujours un peu rudes les réveils à 5h du mat! (A moins que ce ne soit le trajet en bateau...ou la soirée de la veille...)


Les totems en bois de la baie de Saint-Maurice

 
Où est Charlie?
Y en a un des deux qui se cache mieux que l'autre!!





Et les mecs, ça va la pose! Entre Seb qui se prend pour un demi Dieu, et Ben qui fait sa star devant une église... Rien ne va plus!



Et maintenant, on saute! C'est le bouquet...Et dire qu'en attendant y'en a qui bossent!




Arrivée (enfin!) de la 2ème fournée


Du coup, le lendemain, scission à nouveau:  alors que les uns (Laeti et Seb) partaient en plongée (et par la même occasion ont même eu l'occasion de voir l'îlot où Momo a été exilé après l'histoire de la chèvre. Momo? Mais Momo de Koh Lanta bien sûr!), rebelote pour Benoît (sinusité) direction les totems avec Nelly (au pied gonflé) et ma tante Lucette qui préfère la terre ferme.




Toujours, très photogéniques ces petites sculptures!


(Longue) attente au snack du coin


Ma tante en lévitation à l'entrée de la Grotte de la Troisième




Je ne vous cacherai pas, que nous n'avons pas réussi à aller bien loin. Même l'ilot d'à côté était inaccessible à l'aide de notre embarcation de fortune.

La piscine naturelle !


Séance tai chi pour se détendre en fin d'après-midi.


On ne s'en lasse jamais, ça fait déjà 3 fois pour Seb et Nelly et 2 fois pour Ben  et Laeti que nous allons à la piscine naturelle, et c'est toujours autant un régal pour les yeux !

Il faut s'imaginer l'océan à l'horizon, des rochers le séparant de la piscine, qu'il remplit donc régulièrement en fonction des marées. De temps en temps une grande vague passe par dessus les rochers et maintient un fond sonore sympathique.
Et la piscine...complètement protégée des gros prédateurs, devient donc un lieu de vie fort sympathique pour tous les gentils petits poissons et les coraux. Le masque et le tuba sont à peine nécessaires, les poissons multicolores pullulent.



Et cette fois, c'est une première, nous avons quelques photos et vidéos pour vous en faire profiter. Pardonnez nos maladresses de jeunes cameramen !


                                       

Bon, tous les petits poissons finalement, ne sont pas si gentils !





C'est bien beau tout ça, mais quand il pleut, c'est un peu moins cool... Nous trouvons heureusement à nous abriter sous le rocher de Kanuméra.


C'est l'heure du départ pour Ben et Laeti (fonctionnaires, donc pas de jour de rab), qui partent juste avant la grosse saucée. Partis pour l'îlot Moro, pourtant à une dizaine de minutes de là, cela ne nous a pas empêchés de nous retrouver trempés comme des soupes sur le bateau du retour. Mais ça ne nous a pas non plus empêché de nous régaler de délicieuses langoustes grillées.





Langoustes grillées, bougna de langoustes, je crois que ma tante Lucette a eu sa dose pour un bout de temps!
Vraiment délicieux, d'ailleurs, ce bougna


Après la pluie...



Le beau temps!






Suite du programme, cette fois sur la Grande Terre.
Nous sommes allés voir le spectacle son et lumière à Fort Teremba, près de La Foa à environ 1h30 de Nouméa.


Il s'agit d'une reconstitution historique s'inspirant d'un fait divers au temps du bagne-dans les années 18(car fort Teremba est un ancien bagne): cette année, le meurtre d'une prostituée par un prêtre. Alors, coupable ou pas coupable? Suspense...


Deux heures de spectacle très réussi, avec danses, chevaux, voitures d'époque...

Le clou du spectacle a été le superbe feu d'artifice, je crois que nous pouvons dire le plus beau qu'on ait vu, sinon le plus impressionnant car je pense qu'on pouvait pas faire plus près.
(Fin du suspense insoutenable: en fait ce fut une énorme erreur judiciaire...)



Après une nuit dans notre gîte (dans une chambre remarquable par son austérité, mais bon, c'est ça aussi! Mais c'est surtout le seul logement qu'on a pu trouver in extremis, tous les hébergements du coin étant complets depuis des mois...), suite de notre tour en brousse, en passant pas la belle case de Petit Couli à Sarraméa.



Avec Berger Waka, le grand chef de la tribu de Petit Couli, avec qui nous avons pu avoir plein d'explications sur les traditions et la coutume.

En gros, la flèche faîtière représentant les rapports avec le ciel et la terre, chaque coquillage représente une famille de la tribu. 
Il faut aussi savoir que chaque tribu détient un pouvoir, comme celui de pouvoir contrôler la pluie par exemple, du coup quand ils organisent de grosses fetes rien de plus facile: il suffit d'aller demander au chef de la tribu détentrice du pouvoir qu'il fasse beau ...
Quand il fait trop beau et que la sécheresse guette, facile aussi, ils ont un caillou qu'il suffit d'arroser pour qu'il pleuve dans les 5 minutes qui suivent, et ça marche à tous les coups...
La case est le lieu de réunion de tous les hommes de la tribu (pour les femmes, c'est plutôt la cuisine...) quand il y a un différend entre les familles. Ça porte le plus souvent sur des problèmes de délimitations de terres.
Les discussions (palabres) peuvent durer plusieurs jours, jusqu'à ce que les deux familles trouvent un accord et que tout le monde se serre la main.
Donc on entre par la droite (le bonhomme qui fait la tête), et on sort à gauche par celui qui est content.
Dans le cas d'un jeune délinquant, la loi tribale peut être appliquée à la place du droit français. Par exemple, la tribu peut décider qu'un jeune fera des travaux d'intérêts généraux aux champs ou dans la tribu au lieu d'aller en prison. S'il recommence par contre, c'est direct la prison, avec une peine 2 fois plus lourde.



Pour finir, retour aux sources, à Bourail et son bonhomme, puis à Poé.
 
Merci encore d'être passée nous voir Ma tante! A quand le retour? Je sais pas si on y sera encore, mais ça serait avec plaisir: Hienghène, Lifou, et même le Vanuatu t'attendent encore!




vendredi 5 novembre 2010

Du sport!!!!

Sous l'impulsion de Céline, nous nous somme motivés pour participer à la 10ème gigawatt, une course en binôme de 10, 20 ou 30 km au choix. Sans trop de suspense, nous avons tous choisi la 10 km... Certes c'est bien de courir, mais il faut avouer que le but premier pour nous était de passer sur le barrage de la Madeleine, habituellement fermé au public, et donc de profiter des paysages (la course se passe dans le Grand Sud ). En gros, une jolie balade, on dit "oui", mais une course où seul le classement compte, où il faut suer sang et eau pour donner le meilleur de soi-même..."bof, bof"!

Nous voilà donc partis, zen, sans pression....à tel point, qu'on est parti équipé plutôt léger : sans eau, ni barres de céréales ou kway...
Il se trouve que ça faisait 2 mois qu'il n'avait pas plu une seule goutte et là, pas la veille ni le lendemain (enfin si, le lendemain un peu quand même), mais LE jour de la gigawatt, il a plu TOUTE la journée! Enfin non, pas toute la journée, j'exagère, seulement dès le moment où on a commencé à courir...


La fine équipe

Il est 7h30, ça fait 1h qu'on attend le début de la course et commence un peu à se geler. Petit calcul rapide: oui, on était là à 6h30 (après une bonne nuit de camping et un réveil embrumé à 5h30). On fera pas ça tous les week ends


Le fameux barrage de la Madeleine



Début de la course, plus de 900 participants, c'est énorme!


Ensuite, plus de photos, mais des trombes d'eau, 1 seul et unique rayon de soleil , beaucoup de boue, et des questionnements persistants du style: Mais qu'est ce qu'on est venu faire là?!

Environ 1h30 après, à l'arrivée. Ca ne se voit pas  mais mon pantalon doit peser 1kg à ce moment, ainsi que le Tshirt de Seb et nos chaussures sont tellement gorgées d'eau qu'elles font de la mousse à chaque pas. Charmant, et tellement agréable!
On est bien contents et on pense déjà à la bonne douche et au bon chocolat chaud qu'on va se faire en rentrant.
On s'installe confortablement dans la clio détendus et heureux d'avoir troqué nos serpillères contre des vêtements secs, on baigne dans nos endorphines, un vrai moment de plénitude...
Laetitia met le contact, tourne la clef, et ..... Rien, mais rien de rien même pas un clic clic du démareur.
Notre premier diagnostic d'expert : ca sent la batterie morte, on recrute deux trois motivés sur le parking pour pousser la voiture. Résultat : Rien, mais rien de rien...
Persuadés que notre premier diagnostic est le bon on persiste et on va quémander un cable, on branche tout ça sous des trombes d'eau bien évidemment (tant pis pour les vetements secs).
Résultat : Rien, peanut, nada.
Mettant en commun notre capacité de reflexion, l'idée nous vient que la poche du short de Benoit n'est pas forcément étanche, et que les clefs de voiture y ayant séjourné pendant la course n'ont probablement pas survécu au fort taux d'humidité qui y résidait, diagnostic confirmé par le témoin lumineux de l'antidémarrage.
On essaie donc de sécher les clefs dans la voiture de Céline en mettant le chauffage au max.
Résultat aussi peu probant que pour les tentatives précédentes...
Tout ca s'est finalement terminé par un aller retour de ben et laeti sur Nouméa (2 heures et demi) pour récupérer le double des clefs, pendant que nous attendions frigorifiés et blottis dans une une tente sous un faré pour se se protéger en vain de la presque tempête tropicale, pendant donc plus de 2h, très très longues heures.
Le plus marrant (ou pas) c'est que les clefs ont fini par sécher entre temps, mais n'en parlons plus...


Cool, il reste plus qu'à démonter les tentes!
Bon, la Gigawatt, C'EST FAIT!


(On va considérer ça comme du sport): sortie quad en brousse à Sarraméa
Mais avant ça, une petite après-midi plage à Poé (ça faisait longtemps! et trop de sport tue le sport) et camping au gîte des Bancouliers à Farino. A recommander pour l'accueil et les rhums arrangés maison!




Petit problème technique...
paysages bucoliques, on en oublierait presque le bruit des moteurs












Le quad, c'est trop cool!

Mais la poussière c'est pas cool...

...du tout...


Tentative de rando au parc des grandes Fougères après le quad. Résultat: un pique nique écourté par la pluie. Décidément!!! Qui a dit que le mois d'octobre est le mois le moins pluvieux de l'année en Calédonie?!?!!

Quelques images du départ du Tour de calédonie à la voile, avec Nico alias Cousinou (de Célinette) et son équipage. Une belle aventure de 3jours et quelques heures.





Autre moment mémorable: notre sortie kayak pleine lune. Réservée 1 mois à l'avance, vu qu'il n'y a qu'une pleine lune par mois. Le principe comme son nom l'indique est de faire du kayak un soir de pleine lune sur le lac de Yaté au Parc de la Rivière Bleue, sur le site de la forêt noyée (vallée inondée lors de la construction du barrage de Yaté il y a 50 ans). Ladite forêt comprenant des arbres imputrescibles, les troncs se retrouvent à moitié immergés dans l'eau paisible de l'immense lac, le tout à la clarté de la lune, c'est d'une beauté et d'un  romantisme!

Sauf que ce soir là... suspense...il a plu. Et nous n'avons pas vu l'ombre d'un clair de lune. On est maudits!
La balade reste quand même sympa, car l'important, c'est bien sûr "la cohésion du groupe"!


photo d'un pauvre "tronc noyé "pas du tout représentatif de la beauté du paysage



Je ne sais pour quelle raison (la pluie peut être?), notre guide a foncé comme un malade pendant les 2h: ça été rude pour nos pauvres bras pour essayer d'éviter de se faire larguer par le groupe, tout en slalomant entre les troncs d'arbres (rappelez-vous, nuit de pleine lune, sans lune!)
Petit réconfort: le bon vin chaud à la fin (qui l'eût cru en calédonie?!).
De retour à minuit à l'appart, il faut maintenant être en forme pour la course d'orientation le lendemain, pour les courageux (sous la pluie également, inutile de préciser)


Pour finir, cours de kite (Laeti et Nelly) par un beau lundi d'octobre...
Des condition idéales : mais oui!!! On va pas avoir de pluie pour chacune de nos activités quand même!


Nous, donc...dans quelques mois...peut-être...